Trepalium : La nouvelle série qui annonce la fin du travail !
Scénario :
Dans un proche futur, la population est séparée en deux par un mur. D’un côté, la « Zone », avec les 80 % de chômeurs, de l’autre, la « Ville » hébergeant les 20 % d’actifs.
Les premiers sont regroupés dans la "Ville", lieu d'abondance à la technologie très avancée mais régi par des règles dictatoriales de multinationales toutes-puissantes. Les seconds survivent dans la "Zone", des bidonvilles où le rationnement fait office de norme. Pour calmer les tensions entre les deux espaces, la Première ministre de la Ville, Nadia Passeron, offre à 10 000 "zonards" la possibilité de travailler. Izia Katell fait partie des élus. Elle travaillera pour la famille de Ruben Garcia, ingénieur dans la plus grande entreprise de la Ville, Aquaville.
Izia Katell (Léonie Simaga) vit dans la Zone où elle élève seule son fils. Elle est sélectionnée par le gouvernement pour devenir une « employée solidaire » à Aquaville, du côté des actifs. Elle va travailler chez Ruben Garcia (Pierre Deladonchamps), ingénieur en dépollution dévoué à son travail, qui vit avec sa femme Thaïs et sa fille devenue mutique.
Premier épisode : Etymologie du Travail (du latin « Tripalium », instrument de torture à trois pieux utilisé par les Romains pour punir les esclaves rebelles).
Redéfinition de ce qu’est le travail, quel place il prend dans une vie. On pose de décor : clivage entre les salariés et les chômeurs. Un clivage qui se creuse, le "mur" qui séparent les individus. Regards et appréhensions des deux côtés du mur.
Elle interroge également sur : Peut-on véritablement sortir du système ? Est-on sans valeur si l’on est sans emploi ? Est-ce obligatoire de travailler pour avoir le droit d’être quelqu’un ?
Une série prometteuse imaginée par Antarès Bassis et Sophie Hiet et diffusée sur Arte depuis le 11 février 2016.
Comme une certain goût de Revenu de base dans l’air, comme alternative au travail esclavagisant ?
